2 équipages (bleu et rouge) de 135 hommes (dont 15 officiers).
Energie / Propulsion
1 réacteur à eau pressurisée
- 2 turbines à vapeur avec un groupe turboréducteur
- 1 hélice. Secours par 2 diesels-alternateurs SEMT Pielstick
8PA4V185 de 450 kW. Le combustible embarqué pour le fonctionnement
de ces moteurs correspond à une autonomie de 5000 nautiques.
Puissance : 16 000 ch (11760 kW).
Vitesse
Vmax = 20 noeuds (en plongée)
Equipements électroniques
1 DRUA 33 ; 1 DMUX 21 multifonctions
1 DSUV 61B à TBF ; 1 DUUX 5
Un détecteur de radar ARUR 12
Le coeur du réacteur fournit de la chaleur. Celle-ci est produite
par l'envoi de neutrons sur des noyaux d'uranium (le combustible
nucléaire) qui se cassent en libérant de la chaleur, et de nouveaux
neutrons. Ces derniers vont à leur tour percuter un autre noyau
d'uranium entraînant une réaction en chaîne.
Un circuit d'eau primaire transmet la chaleur libérée,
après passage dans un échangeur, à un circuit d'eau secondaire.
Dans un souci de discrétion acoustique, le circuit de vapeur
primaire est en circulation naturelle.
L'eau du circuit secondaire se transforme en vapeur, libére son
énergie dans les turbo-alternateurs qui produisent de l'électricité,
puis passe dans un condenseur où elle est refroidie (revenant
ainsi à l'état liquide) avant d'être réinjectée dans l'échangeur
et vaporisée à nouveau. L'eau du circuit secondaire n'est jamais
en contact avec les produits radioactifs.
L'électricité alimente les équipements de l'ensemble du bâtiment et les moteurs
électriques de propulsion qui font tourner l'hélice.